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Gaspillage cosmétique

Lutter contre le gaspillage, un combat qui touche les cosmétiques

La lutte contre le gaspillage  touche les cosmétiques. Face au désastre que subit l’environnement, l’homme est appelé à être éco-responsable. De ce fait, il est tenu d’adopter un certain nombre de comportements pour éviter le gaspillage. D’un côté, il sera nécessaire de faire un travail au niveau des marques (chaîne de production et packaging éco-responsable). De l’autre, sensibiliser le plus possible les consommateurs sur ces questions en lien avec les invendus de cette filière.

Plusieurs actions pourront être mises en place comme : la personnalisation des soins, la mise en place de prix réduits afin d’encourager l’achat des produits ayant une date courte avant leur expiration, le recyclage des pots entamés.

La loi AGEC, c'est quoi ?

La loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire ou loi AGEC a été mise en place le 1er Janvier 2022 afin d’arrêter le gaspillage des produits non alimentaires comme les cosmétiques. Mais cette loi vise également à mettre en place des solutions de réemploi des matières comme le plastique, le verre et autres d’un point de vue environnemental et économique.

Pour cela la loi s’oriente sur 4 grands axes et a pour but de limiter voir éradiquer le gaspillage.

Sortir du plastique jetable

Nous avons pu voir les prémices de cette loi anti-gaspillage dans le cadre des entreprises avec le bannissement pur et simple de l’utilisation des objets en plastique comme les gobelets, les couverts et assiettes.

Mieux informer les consommateurs

L’information est essentielle, bien que le monde de l’information soit développé, il reste beaucoup de zones grises. En donnant les bonnes informations via la réglementation et des bonnes formations sur comment mieux recycler et mieux consommer, ce sera plus simple d’obtenir une transition écologique douce et sereine.

Lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire

Le gaspillage est un combat sans équivalent à l’ère de la surconsommation. Les circuits courts, le recyclage et les produits biodégradables sont un premier pas vers une lutte anti-gaspillage. La consommation des produits de date courte est également un moyen de s’armer face au gaspillage de masse.

Mieux produire

Produire en alliant objectifs business et objectifs environnementaux c’est possible en établissant des cahiers des charges en amont avec des études solides du marché et de l’impact que le produit et sa production pourraient avoir sur l’environnement et ses consommateurs.

Mieux produire aura aussi un impact sur la qualité des produits et engagera davantage les consommateurs auprès des marques.

Avec l’arrivée de la loi AGEC, il y a du changement dans les méthodes de productions et de consommations. En effet, la réduction des déchets ménagers est à prévoir : -15% par habitant d’ici 2030.

Les marques doit réagir très rapidement

Environ 55 000 tonnes de plastique sont jetés par an et la loi AGEC prévoit que 100% de nos emballages plastiques seront recyclés d’ici 2025. Les marques qui produisent des soins avec un packaging qui pollue doivent revoir leur copie pour des emballages plus éco-responsable.

De plus, les industriels ont maintenant l’obligation, pour être en conformité avec la loi AGEC de maîtriser leur production. Ainsi, tout invendu soit nécessairement être réemployé ou bien recyclé et plus du tout détruit comme c’était le cas auparavant. Chez KéaBot, nous prenons très au sérieux ces sujets, c’est pour cela que nous aidons les marques dans leur problématique d’invendus aussi.

Une véritable prise de conscience des consommateurs

La crise sanitaire a bouleversé complètement les modes de consommation en matière de beauté. Les consommateurs de produits cosmétiques se sentent au fil des années de plus en plus concernés par l’impact de leurs emballages sur l’environnement. Les nouvelles générations sont sensibilisées maintenant à l’importance d’une meilleure consommation, respectueuse de la nature et plus responsable. La prise de conscience est un atout pour faire des consommateurs responsables.

Cette génération est plus en quête de produits avec des emballages qui répondent à leurs attentes. Face à une telle évolution, les marques présentes sur le marché préfèrent se tourner vers les packagings responsables. Certaines marques proposent à leurs clients des solutions assez innovantes afin de limiter l’impact environnemental. C’est le cas des emballages recyclables, des recharges, du vrac et autres. Plusieurs marques soutiennent les consommateurs en vue de la préservation environnementale. Tout est mis en place pour éveiller la conscience des consommateurs et en faire d’eux des éco-responsables.

On note une nette évolution de l’impact carbone diminué. Les consommateurs gaspillent moins la nourriture, les vêtements, les cosmétiques et autres.

Pour autant, selon une étude de l’IFOP, environ une femme sur deux arrête l’utilisation d’un soin avant que celui-ci ne soit terminé. Il y a plusieurs causes à cela comme une réaction allergique au produit car un ingrédient est mal toléré. Cependant d’autres consommateurs stoppe en cours un produit car il y a une gène sur la sensorialité ou bien juste l’envie de tester un nouveau soin. Pour les 2 dernières causes évoquées, il faut absolument lutter contre ces comportements pour avancer sur la diminution du gaspillage.

La personnalisation des soins, un moyen évident de lutter contre le gaspillage

La personnalisation des soins est un nouveau mode de consommation des cosmétiques et des soins, plus responsable, plus responsabilisant envers l’environnement et l’individu.

Face à la tendance du minimalisme, de l’anti-gaspillage et autres, l’industrie de la cosmétique se doit de trouver un nouvel angle pour se repositionner vis-à-vis des besoins consommateurs.

Les solutions de personnalisation permettent de combiner plusieurs produits qui auront une utilité certaine pour le consommateur mais également évitera de gâcher des produits dont nous n’avons pas l’utilité. En effet, cela permet de faire des économies et surtout de pouvoir personnaliser les routines de soins par rapport à la peau. En plus d’avoir un impact plus positif sur l’environnement. Chaque individu est unique et sa peau est également un élément à traiter avec unicité.

La personnalisation des soins permet également d’éviter le gaspillage des denrées cosmétiques en adaptant et en combinant différents produits / actifs et soins pour les consommateurs et de convenir ainsi parfaitement à leurs besoins.

Cela a pour résultat une consommation plus responsable car moins de gâchis et par conséquent un impact environnemental plus maîtrisé.

Favoriser l'achat des invendus

Payer moins, être plus responsable et consommer à sa juste mesure les produits cosmétiques est une lutte de tout instant. Ceci commence par un changement des mentalités de consommation. L’industrie de l’agro-alimentaire est la vitrine médiatique de la lutte anti-gaspillage. Des start-ups ont vu leur activité augmenter en flèche suite à la prise de conscience du consommateur. Consommer en date courte à prix réduit est une opportunité pour nous tous, y compris pour l’environnement.

Une chose est sûre c’est que le gaspillage passe également par le fait de ne pas consommer un produit peu ou pas adapté à nos caractéristiques. La source du gâchis cosmétique et en règle général, vient du fait que le produit est destiné à la masse et ne tient pas compte de chaque individu.

Dans le cadre de cette réduction des déchets ménagers, le gaspillage des cosmétiques, qui sont souvent achetés et par la suite laissés de côté, favorisant ainsi le souci du gaspillage.

Les emballages en majorité possèdent une étiquette au dos. Elle donne des informations sur la date de durabilité minimale, la date de péremption, la période d’usage.

  • La durabilité minimale indique qu’il faut utiliser le produit de préférence avant la fin de telle date. Dans l’espace européen, la durée d’utilisation ne doit pas dépasser 30 mois. Sur l’emballage, les marques sont tenues selon la loi AGEC de mentionner la date limite d’utilisation optimale. Elle est mentionnée sous forme de sablier. Celle-ci indique aux usagers le temps de conservation du produit en fonction de sa nature et des conditions de stockage et se distingue d’une date de péremption. En réalité, un produit cosmétique, selon le cas peut être utilisé bien au-delà de cette période indiquée, cela ne crée aucun problème ni de danger pour le consommateur.
  • La date de péremption correspond à la date à la fin de laquelle un produit ne peut plus être utilisé car sinon il pourrait entraîner un effet négatif en termes de santé pour l’individu. Il est important de bien respecter cette date avant toute utilisation du produit.
  • La durée d’utilisation est la période d’usage d’un produit cosmétique après l’ouverture (PAO). Elle est symbolisée sur un pot de crème par la lettre M et un chiffre. En principe, il est recommandé d’éviter d’utiliser les produits dépassés plusieurs jours après la durée d’utilisation.

Le tri des produits cosmétiques

Quand un consommateur a fini d’utiliser un produit cosmétique, il lui revient de déterminer le sort de l’emballage par l’entremise de la poubelle. Le tri sélectif constitue un geste éco citoyen qui permet de concilier de façon aisée les enjeux écologiques et la vie quotidienne. Les consommateurs en grande partie sont des trieurs systématiques. La question qui reste posée est de savoir s’ils savent trier les produits cosmétiques. Les déodorants roll-on ou les flacons de vernis à ongles constituent les produits peu triés. Diverses raisons expliquent une situation pareille. Le réflexe du tri des produits dans la salle de bain n’est pas encore intégré convenablement dans les habitudes. Le tri se fait plus dans la cuisine.

Certains consommateurs ne savent pas quel est le geste de tri qu’il faut adopter. Ils préfèrent de ce fait jeter les emballages des produits de bain avec les ordures ménagères. Les marques ont décidé de mieux éduquer leurs clients. En effet, l’industrie cosmétique a mis sur pied depuis des années déjà des initiatives afin de mieux communiquer avec les consommateurs. Le but visé est de les amener à avoir le bon geste pour chacun des types d’emballage.

Des sites de formation en ligne prodiguent d’ailleurs des conseils édifiants aux consommateurs des entreprises de la cosmétique. Les entreprises telles que Laboté forment dans le recyclage des pots entamés. Elles se mobilisent pour atteindre le grand public avec leurs communications.

De tels efforts de pédagogie s’avèrent parfois compliqués en raison de la variété observée au niveau des systèmes de collecte. Ce sont les collectivités locales grâce à un appui financier des sociétés qui s’occupent du ramassage des déchets ainsi que de l’aménagement vers les centres de tri. Au fil du temps, les consignes de tri vont être modernisées. La nouvelle loi sur l’économie circulaire a prévu d’ailleurs que d’ici le 31 décembre 2022, on assistait à une certaine extension des consignes au niveau du tri. Les emballages seront jetés au niveau de poubelle jaune et puis acheminés au niveau des centres de tri.

Le recyclage des contenants pour fidéliser les consommateurs

Rapporter ses contenants utilisés ou entamés permettrait aux enseignes et entreprises de limiter l’impact carbone et par conséquent l’impact écologique.

Les grandes enseignes connaissent déjà du succès et limitent leur impact sur l’environnement en recyclant des emballages vides en échange de bons de réduction. De quoi fidéliser la clientèle et engager celle-ci dans la lutte contre le gaspillage.

Identifier d'autres usages pour les produits cosmétiques

Afin de limiter le gaspillage des contenants et du contenu des produits, plusieurs réutilisation est possible :

  • Des pots usagés qui après être nettoyé peuvent servir comme pot à crayon.
  • Un flacon transparent qui bien nettoyé peut servir de gourde à eau.
  • Une huile périmé pour dégripper les portes.
  • Les vernis à ongles transparents peuvent être utilisés sur des bijoux en argent. En effet, l’oxydation entraîne des taches vertes sur la peau à cause de l’oxydation du métal.

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