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Comment la pharmacie peut-elle limiter son gaspillage ?

Pharmacie : un secteur touché par le gaspillage

Le secteur de la pharmacie est l’un des plus touchés par le gaspillage. Les pharmacies et les parapharmacies disposent de nombreux produits de beauté, de soins, de bien-être et de santé qui ont une durée de vie limitée. Lorsque ces produits ne sont pas vendus, ils deviennent rapidement des invendus.

Selon une étude menée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie en 2019, plus de 12 000 tonnes de produits cosmétiques et d’hygiène sont jetées chaque année en France, ce qui représente un gaspillage de plus de 16 millions d’euros. De plus, une enquête réalisée par l’association UFC-Que Choisir en 2020 a révélé que 82% des produits de parapharmacie vendus en grande surface sont suremballés, ce qui contribue à la production de déchets et à la pollution de l’environnement. Ces chiffres soulignent l’importance de mettre en place des mesures pour réduire le gaspillage dans le secteur de la parapharmacie, en encourageant par exemple l’utilisation de produits rechargeables, en limitant l’utilisation d’emballages superflus et en sensibilisant les consommateurs à l’impact environnemental de leurs choix de consommation.

Depuis la loi Agec, les invendus de la parapharmacie ne peuvent plus être détruits depuis le 1er janvier 2022. En effet, la loi impose que tous les produits non-alimentaires invendus soient récupérés par des associations ou des entreprises spécialisées dans le traitement des déchets.

Cependant, les parapharmacies ont toujours la possibilité de donner leurs invendus à des associations ou de les vendre à des prix très bas. C’est pourquoi de nombreuses pharmacies ont commencé à mettre en place des actions pour limiter le gaspillage et donner une seconde vie à leurs invendus.

Les invendus de la parapharmacie : une seconde vie possible

Certaines parapharmacies ont choisi de donner leurs invendus à des associations caritatives, ce qui leur permet de faire une bonne action tout en évitant de jeter des produits qui pourraient encore être utiles. D’autres parapharmacies ont mis en place des opérations spéciales pour vendre leurs invendus à des prix très bas, permettant ainsi de donner une seconde vie aux produits et de limiter le gaspillage.

Chez KéaBot, nous proposons également une solution pour revaloriser les produits en fin de vie, par exemple de 1 à 6 mois avant la date de péremption, grâce à notre réseau de pharmacies partenaires. Si le produit ne peut pas être sauvé, il est alors distribué auprès d’associations locales afin de limiter son impact environnemental.

En France, de nombreuses associations se sont spécialisées dans la récupération des invendus de la parapharmacie. C’est le cas de l’association Pharmacie Humanitaire Internationale, qui collecte les invendus de la parapharmacie pour les redistribuer aux plus démunis.

Il existe également des entreprises spécialisées dans la valorisation des invendus, qui peuvent proposer des solutions pour récupérer les produits invendus des pharmacies ou parapharmacies et les valoriser, par exemple en les transformant en biocarburants, en compost ou en produits d’hygiène.

Des solutions durables pour limiter les invendus de la parapharmacie

Pour cela, il est important d’adopter une gestion de stock plus précise : les pharmacies et parapharmacies peuvent mettre en place une gestion de stock plus précise en utilisant des outils informatiques pour anticiper les besoins en produits et éviter les surstocks.

Il est également possible de proposer des échantillons pour permettre aux clients de tester les produits avant de les acheter, ce qui réduit le risque d’invendus.

Plusieurs laboratoires favorisent les formats rechargeables pour les crèmes de soin lavantes, réduisant ainsi l’utilisation d’emballages et évitant les invendus.

Les pharmacies peuvent sensibiliser les clients à l’impact environnemental de leurs choix de consommation en proposant des alternatives durables et en expliquant les avantages d’une consommation responsable. Ces mesures permettront de limiter considérablement le gaspillage et d’anticiper une seconde vie pour les invendus de la parapharmacie.

Pour aller plus loin

La parapharmacie est un secteur touché par le gaspillage. Cependant, de nombreuses actions ont été mises en place pour limiter le gaspillage et donner une seconde vie aux invendus.

Sources :

  • https://www.challenges.fr/green-economie/gaspillage-que-deviennent-les-invendus-qui-ne-peuvent-plus-etre-detruits_796253
  • https://www.consoglobe.com/fin-des-soldes-que-deviennent-les-invendus-cg
  • https://www.capital.fr/entreprises-marches/les-produits-non-alimentaires-invendus-niront-bientot-plus-a-la-poubelle-1424175

2 réponse

  1. Super article sur le gaspillage en parapharmacie. Cela montre que cette problématique reste négligée. Les chiffres sont énormes, je pensais pas qu’il y avait autant de gaspillage. Je comprends mieux l’activité de KéaBot

    1. Bonjour viba, merci pour ton message. Effectivement, les chiffres sont alarmants, c’est pourquoi notre mission nous tient à cœur.

      Bon courage pour la suite 😃

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